La date du 26 septembre marque le sixième anniversaire du lancement du satellite algérien d’observation de la terre à haute résolution ALSAT-2B, mis en orbite par le lanceur indien PSLV-C35 pour une durée de vie nominale de 5 ans.

Comme cela a été le cas pour ALSAT-2A, les perspectives pour ALSAT-2B s’annoncent d’ores et déjà très prometteuses du moment qu’il continue de fonctionner de manière satisfaisante après six ans en orbite derrière son jumeau ALSAT-2A qui continue son aventure depuis plus de douze années en orbite.

Depuis son lancement, ALSAT-2B a fourni plus de 114.800 scènes Panchromatiques (2,5 m) et Multispectrales (10 m), dont près de la moitié destinées à répondre en priorité aux préoccupations nationales (près de 50% des images acquises) liées au développement national durable et du continent africain (près de 20% des images acquises).

En effet, en mettant à profit cette constellation et grâce à une utilisation optimale de ses ressources le satellite ALSAT-2B, est venu renforcer la capacité et notre autonomie en termes d’imagerie satellite à haute résolution et donc offrir, sans discontinuer, des produits ayant un haut degré de qualité et avec un temps de réponse réduit.

Une stratégie a été mise en place par les ingénieurs du CDS pour l’évolution de l’heure locale de passage du satellite. Après six ans en orbite, l’heure locale du satellite est à 09h37 ce qui est optimal pour des conditions d’éclairement des zones couvertes.

A ce titre, une nouvelle campagne de correction de l’orbite du satellite ALSAT-2B est en cours de préparation pour exécution durant le mois d’octobre 2022, visant une correction de l’inclinaison du satellite de ~0.1 deg. Cette correction permettra de maintenir l’évolution de l’heure locale du satellite au-dessus de 09h30 au moins jusqu’à 2030, soit plus de 14 ans du satellite en orbite et qui pourrait être étendue à d’autres années supplémentaires. A l’issue de cette campagne de manœuvres, la quantité d’ergol restante sera suffisante pour assurer la poursuite de la mission du satellite, pour assurer les corrections d’orbite sur le demi-grand axe (manœuvres d’évitement, excentricité) et sa désorbitation en fin de vie.