Une thèse de Doctorat a été soutenue par Mr SEDDIKI Mohamed Akram, chercheur au Centre des Techniques Spatiales d’Arzew (CTS/ASAL), le 15 Septembre 2021 à l’Université Oran 2 Mohamed Ben Ahmed, Faculté des Sciences de la Terre et de l’Univers, Département de Géographie et Aménagement du Territoire.

Cette thèse, intitulée LA QUESTION FONCIERE DANS L’AGLOMERATION DE MOSTAGANEM– Un système d’information foncière à partir des données multi-sources, a été soutenue devant le jury composé de :

Président HADEID Mohamed Professeur Université Oran 2 Mohamed Ben Ahmed
Rapporteur SOUIAH Sid Ahmed Maitre de Conférences A Université Oran 2 Mohamed Ben Ahmed
Examinateur KOUTI Abdelaziz Maitre de Conférences A Université Oran 2 Mohamed Ben Ahmed
Examinatrice FIZAZI Hadria Professeur Université USTO Mohamed Ben Ahmed
Examinateur NOURINE Rachid Maitre de Conférences A Université Oran 1 Ahmed Ben Bella

Résumé

Le foncier est au centre de rapports sociaux autour de parcelles de terrain de l’espace national. Ces rapports sont particulièrement déterminés par de multiples facteurs : historiques, économiques, juridiques, d’aménagement du territoire et de politiques publiques.

La thèse du doctorat s’inscrit dans une réflexion globale pour la mise en place d’une plate-forme nationale regroupant les données foncières produites par différents acteurs relevant de nombreux secteurs économiques et institutionnels. De ce fait, cet objectif n’est pas fortuit dans la mesure où il répond à la nécessité de la mise en place du projet national dénommé ‘Infrastructure Nationale des Données Géographique’ (INDG), initié par l’Institut National de Cartographie et de Télédétection (INCT) en partenariat avec l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL), l’Agence Nationale du Cadastre (ANC) et l’Ordre des Géomètres Experts Fonciers (OGEF).

L’hypothèse principale repose, d’abord, sur la définition de la donnée elle-même selon ses attributs et ses différentes échelles de représentation afin de définir et proposer une architecture prenant en charge un système d’information foncière où trois (03) socles de données sont proposés : appropriation des sols (Cadastre), usage des sols (urbanisme et usage économique) et de télédétection à haute et très haute résolution spatiale (THRS) comme support d’informations complémentaires. Cependant, des contraintes techniques entravant la mise en place de ce système, elles trouvent leurs solutions dans un bilan actualisé effectué par le Conseil National de l’Information Géographique (CNIG) selon les normes adoptées ou en cours d’adoption par l’Institut National de Normalisation (IANOR). De sorte que les applications d’un tel système sont multiples. A une échelle régionale sont abordées les questions du Cadastre en milieux montagneux et steppique. A une échelle plus grande, la problématique du cadastre 3D et ses projections vers un cadastre multifonctionnel ont retenu un réel intérêt dans nos travaux.

Outre ces multiples déclinaisons, la question de la consommation foncière reste au centre de toutes les tensions et conflits sociaux, demeurant ainsi, en amont et en aval, l’instrument déterminant pour la définition et la réussite de toute politique foncière pour assoir un développement harmonieux et efficace. De ce fait, la ville de Mostaganem est choisie comme zone d’étude pour examiner l’évolution de ce phénomène, durant la période 2006-2015 en prenant soin de fusionner les trois types de données.

Enfin, et en prévision du lancement du projet national de recensement de la population, des développements méthodologiques ont été initiés, notamment par des techniques d’apprentissage profond dans le but de préparer un premier support à base de l’imagerie à très haute résolution spatiale (THRS).